Blablabla – et à quoi ressemble l’avenir des enfants du monde ?

Défi 1 : Crise de la faim. En 2021, sous l’effet conjugué de la COVID-19, des conflits et du changement climatique, des millions d’enfants ont été affecté par la malnutrition. La situation reste précaire : en 2022, on estime que deux millions d’enfants de moins de cinq ans mourront des suites de la faim. Début décembre, les gouvernements, les bailleurs de fonds et les organisations internationales se sont réunis au Japon pour discuter de cette crise croissante. Tiendront-ils leurs promesses ?

Défi 2 : Écoles fermées. Les enfants en Ouganda – dont beaucoup ne sont plus allés à l’école depuis mars 2020 – espèrent secrètement pouvoir y retourner en 2022. On estime que 117 millions d’enfants dans le monde ont dû interrompre leur scolarité à cause de la COVID-19. A ce chiffre s’ajoutent les 260 millions d’enfants qui n’allaient déjà pas à l’école avant la pandémie. Save the Children a mis en place des “lieux d’accueil” afin de permettre aux enfants de maintenir un lien avec leur scolarité. En effet, plus les enfants restent longtemps hors de l’école, moins il est probable qu’ils y retournent un jour.

Défi 3 : Conséquences de la crise climatique. Les enfants sont particulièrement affectés par les conséquences de la crise climatique, qu’il s’agisse de phénomènes météorologiques extrêmes et de plus en plus fréquents, qui entraînent des crises alimentaires dans le monde entier, ou d’incendies et d’inondations qui détruisent leurs logements et leurs écoles. Les enfants sont confrontés à un avenir incertain. Il est essentiel que le sommet climatique COP26 de Glasgow en novembre dernier et la conférence climatique COP27 de 2022 soient suivis de mesures concrètes pour assurer l’avenir des enfants du monde. La communauté mondiale, est-elle prête à agir ?

Défi 4 : Les conflits. Près de 200 millions d’enfants vivent dans les zones de guerre les plus meurtrières du monde. Cela représente une augmentation d’environ 20 % par rapport à l’année précédente. En outre, nombre de ces enfants doivent également faire face à d’autres défis telles les conséquences du changement climatique et des crises alimentaires potentiellement mortelles. Les organisations de défense des droits de l’homme et des enfants font tout leur possible pour protéger les enfants des pires effets des guerres.

Défi 5 : Perte des droits fondamentaux au nom de la lutte contre le terrorisme. Le recrutement et l’utilisation d’enfants par des groupes armés ont augmenté de manière drastique. Pour diverses raisons, les enfants sont souvent détenus par des groupes armés pour une durée indéterminée, privés de leur citoyenneté ou souffrent d’une terrible discrimination. En 2022, le travail de démobilisation, de libération, de rapatriement et de réinsertion de ces enfants se poursuivra afin de leur rendre ce qu’il leur reste de leur enfance.

Défi 6 : Sur la route de l’exil. Jamais auparavant (depuis la Seconde Guerre mondiale) autant d’enfants n’ont été déplacés de force qu’aujourd’hui. Entre 2005 et 2020, le nombre d’enfants réfugiés a plus que doublé, passant de quatre millions à environ 10 millions. Alors que le flux d’enfants et de familles désespérées cherchant refuge ne semble pas diminuer, la question se pose en 2022 de savoir si les enfants se verront garantir l’aide nécessaire sur leur chemin vers la sécurité.

Défi 7 : Mortalité infantile. Au cours des 30 dernières années, la mortalité infantile a diminué de près de 60%. Cependant, la pression exercée par la pandémie de la COVID-19 sur les services de santé du monde entier a entraîné la résurgence de maladies qui étaient auparavant en recul. Il existe malheureusement une réelle possibilité que ce chiffre augmente à nouveau en 2022 – une catastrophe ! Il y a néanmoins une lueur d’espoir : selon les scientifiques, le premier vaccin efficace contre la malaria est à portée de main.