Le 20 novembre est la Journée des droits de l'enfant – c'est pourquoi nous célébrons les droits de l'enfant ! Et ce, presque 100 ans après que notre fondatrice, Eglantyne Jebb, ait inscrit les droits des enfants dans une première déclaration à Genève.

Que ce soit dans nos centres adaptés des enfants au Yémen, ou en Suisse, tous les enfants ont les mêmes droits.

La Convention des Nations Unies relative aux droits de l'enfant – une étape importante pour les enfants

Tous les enfants du monde entier ont les mêmes droits – entre autres le droit à la vie, à l’éducation, à la santé et à la protection contre la violence. Le 20 novembre 1989, ces droits ainsi que d’autres droits de l’enfant universels et non négociables ont été officiellement adoptés dans la Convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant, qui compte 54 articles. Presque tous les pays ont signé cette convention. L’objectif est de s’assurer que les enfants disposent des meilleures bases possibles pour pouvoir pleinement se développer. Pour la première fois, les enfants sont considérés par cette convention comme des personnalités à part entière, ayant un statut juridique propre et pouvant revendiquer ces droits – une étape importante pour les enfants.

Bien que cette convention fixe des lignes directrices ainsi que des normes et que des progrès aient été réalisés ces dernières années, de grands défis subsistent – trop d’enfants souffrent encore de la faim, sont exclus de l’école ou sont touchés par des conflits.

 

Toute guerre est une guerre contre les enfants.

Eglantyne Jebb, die Gründerin von Save the Children
Eglantyne Jebb Fondatrice de Save the Children

Guerre civile au Yémen : La plus grande crise humanitaire de notre époque

Au Yémen, par exemple, la guerre civile fait rage depuis six ans. Les effets de la crise se manifestent le plus clairement par le risque croissant de famine, l’apparition de maladies, les personnes qui fuient et le nombre de victimes. Les enfants sont particulièrement touchés par cette crise – près d’une victime civile sur quatre est un enfant. En outre, 2,4 millions d’enfants ont été chassés de chez eux depuis le début de la guerre civile. Selon les Nations Unies, cette guerre compte parmi les plus grandes catastrophes humanitaires de notre époque. On estime que 20,7 millions de personnes ont besoin d’une aide humanitaire.

20.7 Mio.

Les gens dépendent de l'aide humanitaire au Yémen.

Un lieu sûr dans la guerre

Ce sont ces enfants que Save the Children veut aider. C’est pourquoi, depuis 2015, nous réagissons à la crise actuelle et avons pu atteindre plus de 6,8 millions d’enfants avec notre aide. Notamment grâce à des espaces  dédiés adaptés pour les  enfants – comme dans la ville de Taiz, au sud du pays, où les combats font rage.

Avec ces centres adaptés enfants, nous permettons aux enfants d’avoir un endroit sûr où ils peuvent être avec leurs amis et de faire une pause dans leur quotidien. Le centre est un lieu important d’activités d’apprentissage et de jeux. Sous la supervision d’enseignants, les enfants et les jeunes adultes vivent ainsi des jeux organisés ou apprennent des compétences manuelles.

Dès que j'entre dans le centre, j'ai l'impression d'être dans un endroit où j'apprends de belles choses que je ne connaissais pas auparavant.

Latifa Enfant du centre pour les enfants

Ce n’est pas seulement au Yémen, mais dans le monde entier et également en Suisse que nous soutenons les enfants avec notre programme “Espaces adaptés pour les enfants” – que ce soit dans des abris d’urgence après des catastrophes naturelles, dans des camps de réfugiés dans les pays d’origine ou de transit mais encore dans des centres d’asile dans les pays d’arrivée. Souvent, dans de telles situations, les enfants n’ont ni refuge, ni lieu dédié de protection. Avec nos espaces adaptés aux enfants, nous leur offrons la possibilité de surmonter autant que possible ce qu’ils ont vécu et de retrouver un moment de sérénité et de calme . Un lieu sûr, des jeux adaptés à l’âge, des stimulations favorisant le développement et des structures claires permettent aux enfants de retrouver un peu de normalité et de sécurité.